Cosne sur Toile à propos de Va, je ne te hais point

16/10/2016

Constance Gloaguen reçoit le prix du jury pour son film « Va, je ne te hais point » en catégorie Premières Prises.

Cette jolie variation autour du Cid de Corneille, très maîtrisée et bien écrite, écume les festivals : prix du public au festival Keep it short ; coup de coeur du public au festival Cut back, d’Oléron…

15 octobre 2016. Soirée de clôture du 4e festival A Bout de Courts. Grande salle de l’Eden Cinéma.

Le SudOuest à propos de Va, je ne te hais point

Lauréats du festival

Pour marquer sa volonté de valoriser l’expression des jeunes, Oléron, proposait vendredi et samedi derniers le festival Cut Back, destiné aux jeunes…

Pour marquer sa volonté de valoriser l’expression des jeunes, Oléron, proposait vendredi et samedi derniers le festival Cut Back, destiné aux jeunes réalisateurs de films. Il était organisé par le service jeunesse de la Communauté de communes et Marennes Oléron TV pour la 5e année consécutive.

Ce festival qui a pour vocation de mieux connaître les centres d’intérêt des jeunes d’aujourd’hui et leurs capacités à développer un contenu sur ces sujets a été une fois encore un succès. 46 films nationaux et internationaux, réalisés par des jeunes de 12 à 25 ans, étaient en compétition et diffusés dans trois salles à Saint-Denis, à Saint-Pierre (l’Eldorado) et samedi au Château-d’Oléron à la salle de l’Arsenal.

Après les ateliers de création vidéo numérique et les projections, la délibération du jury composé d’élus, de jeunes, d’enseignants et de professionnels a rendu son verdict avant la remise des prix qui clôturait le festival.

Le palmarès

Les 250 votants du public – Saint-Denis (123), Saint-Pierre-d’Oléron (38) et Le Château-d’Oléron (76) – ont élu les lauréats suivants :

Prix Docu-reportage du jury : « Pour faire le portrait d’un oiseau » un film d’Aurore Lambert.

Prix Fiction : « En attendant le déluge », un film de Louis Artigues.

Prix Coup de cœur du public : 1. « C’est quand même un monde de voir ça », film de Laurent Laffont, service Enfance-Jeunesse de Fouras. 2. « Va je ne te hais point », film de Constance Gloaguen. 3. « Versailles TV », film de Chloé Rougier.

Une belle réussite pour les organisateurs et peut-être la naissance de futurs grands réalisateurs.

Le Régional de Cosne à propos de Va, je ne te hais point

Films brefs, sujets majeurs

Le Régional de Cosne / 19 Oct 2016 / AMILIA CHADLI

La 4e édition du festival “À bout de courts”, de Cosne, a tiré le rideau, samedi. Les films projetés à l’Éden Cinéma ont suscité un vif intérêt. Salle comble !

À l’entrée, on se bouscule, on cherche une place. Ah, les lumières s’éteignent. Ça commence !

Les pros et les moins pros

Les seize productions diffusées constituaient deux catégories du concours : « Première prise » pour les amateurs, et « Regards caméra » pour les habitués de la bobine. Neuf petits bijoux pour la première catégorie, avec une production du lycée PierreGillesdeGennes en ouverture de bal ( SMS).

Le cinéma, pour transmettre un message

C’est avant tout la variété des sujets traités de toutes les productions qui alimenta la flamme des spectateurs : le sport en fauteuil roulant, la maladie, le racisme, les carrières de la Nièvre, des tribulations existentielles dans la perspective d’une éventuelle fin du monde… L’auberge espagnole, quoi.

Le gagnant du public est le film du duo de photographes de Cosne, Flying Dot. Ou comment faire un film avec une virgule mal placée. Un film aussi fou que ses réalisateurs, Philippe Duez et Patrice Saguet qui se sont « beaucoup amusés à le faire ».

Le jury a quant à lui récompensé Va, je ne te hais point, de Constance Gloaguen, qui dévoile les complications du métier d’acteur avec un ton très décalé !

Dans la deuxième caté gorie, sept films étaient en concurrence. Après une franche rigolade sur d’inénarrablables suicides de pyjamas, le public a choisi Le grand jeu, émouvant et réaliste, d’Agnès Vialleton. Le jury a attribué ses faveurs au dystopique Tunisie 2045, où les réfugiés d’alors sont… Européens. Pause réflexive.

La course aux métrages

Après la diffusion d’une dernière production du lycée PierreGillesdeGen nes ( Film noir traitant d’un meurtre… à la médiathèque !), Alain Dherbier, président de la communauté de communes Loire et Nohain et membre du jury, a tenu à saluer le succès du festival. « C’est une montée en puissance, nous n’avions que vingt courtsmétrages l’année dernière : là, quatrevingtsix ! C’est dur de départager ! ». La cinéphilie, nouvelle épidémie cosnoise ?